mercredi 23 décembre 2009

Joseph KABILA

Homme d'état et Président (Congolais)



Joseph Kabila Kabange, né le 4 juin 1971 à Hewa Bora, est le président de la République démocratique du Congo depuis l'assassinat de l'ancien président, son père Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, au cours de la Deuxième guerre du Congo. Il est également à la tête de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP). Le 27 novembre 2006, il est déclaré par la Cour suprême de Justice gagnant du deuxième tour de l'élection présidentielle, organisé le 29 octobre 2006, devenant ainsi le premier Président de la République à être élu au suffrage universel direct. Joseph Kabila Kabange est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora dans la région du Fizi (Sud-Kivu), Sa mère, Sifa Mahanya, est la première épouse de son père, Laurent Désiré Kabila. Il a une sœur jumelle, Jaynet. Sous le régime de Mobutu, il est en exil en Tanzanie. Il est inscrit à l’école française de Dar es Salaam, où il se fai...

Biographie de Joseph KABILA

Joseph Kabila Kabange, né le 4 juin 1971 à Hewa Bora, est le président de la République démocratique du Congo depuis l'assassinat de l'ancien président, son père Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, au cours de la Deuxième guerre du Congo. Il est également à la tête de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP). Le 27 novembre 2006, il est déclaré par la Cour suprême de Justice gagnant du deuxième tour de l'élection présidentielle, organisé le 29 octobre 2006, devenant ainsi le premier Président de la République à être élu au suffrage universel direct.

Joseph Kabila Kabange est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora dans la région du Fizi (Sud-Kivu), Sa mère, Sifa Mahanya, est la première épouse de son père, Laurent Désiré Kabila. Il a une sœur jumelle, Jaynet.

Sous le régime de Mobutu, il est en exil en Tanzanie. Il est inscrit à l’école française de Dar es Salaam, où il se fait appeler pour des raisons de sécurité Hippolyte Kanambe Kazemberhe Kabange Mtwale. En effet, de tous les nombreux enfants de sa famille, il est celui que Mobutu recherchait pour le faire tuer. Il s’occupe également des pêcheries que son père adoptif possédait alors sur le lac Tanganyika. En octobre 1996, il rejoint ce dernier, lors de la première guerre du Congo et est formé au métier des armes par le chef d’état-major de l’armée rwandaise, James Kabarebe. Le très prudent Kagame prit donc cet étranger dans les rangs de l'APR, sur base de quelle confiance, personne ne sait.

En 1998, alors que son père adoptif est président, il a tenté de stopper la guerre civile et fait retirer, avec succès, les troupes étrangères stationnées dans le pays.

Puis en 2001, à la suite de l'assassinat de son père adoptif, dont il n'est pas très étranger, il est mystérieusement désigné par l'entourage de ce dernier pour tenir la présidence de la République démocratique du Congo.

Il y avait précédemment une polémique populaire sur la naissance de Joseph Kabila, certains affirmant qu'il était le fils de Laurent-Désiré Kabila et d'une femme tutsi (ce qui était mal vu durant le conflit). Quelques jours avant qu'il ne devienne président, le gouvernement avait révélé que sa mère était un Congolaise du Maniema. Par la suite, Étienne Kabila, un des fils de Laurent-Désiré Kabila, mis en avant par l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) durant le dialogue inter-congolais, a déclaré que Joseph serait le fils d'un ancien opposant rwandais Christophe Kanambe et de Marcelline Mukambukuje résidant en Ouganda. Selon lui, il aurait été adopté par Laurent-Désiré Kabila après la mort de son père. [2] Le gouvernement publiera plus tard des photos de familles ainsi que le témoignage de sa mère Sifa Mahanya affirmant son identité officielle.

Suite à un accord de paix, le dialogue inter-congolais, qui met fin à la deuxième guerre du Congo, un gouvernement de transition a été mis en place en 2003 et comporte les chefs des deux principaux groupes rebelles qui deviennent ainsi « vice-présidents ». Cette transition prévue pour durer 2 ans devait déboucher sur des élections avant la fin de l'année 2005. En fait, les retards dans l'exécution la repoussent jusqu'à fin 2006.

Depuis son arrivée au pouvoir, Joseph Kabila doit faire face à des guerres répétées dans l'Est du Congo où des forces rebelles internes ou appuyées par des gouvernements voisins (Ouganda, Rwanda) tentent de déstabiliser le pays par la violence, le crime, le pillage des ressources. Néanmoins ces rebelles sont aussi motivés par autre chose que l'appât du gain et le contrôle des mines d'or et de diamant : les anciens génocidaires hutu se réarment au Congo et mènent des raids militaires au Burundi. Le Rwanda comme le Burundi qui souhaitent entrer dans une période de calme dans la région des Grands Lacs, pourchassent les miliciens interahamwe dans l'Est de la RDC.

Joseph Kabila s'est présenté à la première élection présidentielle "libre" du Congo en 2006. Il l'a remportée grâce au soutien massif de la communauté internationale qui s'était déjà prononcée en sa faveur, en contrepartie des largesses démésurées qu'il leur avait promises dans l'extraction des minerais au Congo. Le belge Louis Michel est littéralement son parrain politique dont le rôle va des simples leçons dans l'art de diriger à des interventions auprès des grands de ce monde. C'est ainsi que ce dernier réussit en été 2006 à convaincre la France, et elle à son tour l'Allemagne et toute l'union européenne d'intervenir militairement au Congo à titre préventif (officiellement)pendant la période des élections. La raison cachée était de contenir la colère de la population à l'annonce des résultats du scrutin, étant entendu que le candidat de la communauté internationale avait très peu de chance.

Joseph Kabila ordonna un bombardement à l'arme lourde de la résidence de son rival Bemba le 22 aôut 2006 parce qu'il venait d'apprendre ses mauvais scores pour le second tour. Les observateurs internationaux, dans leur partialité, ont minimisé les faits, et partagé les responsabilités là où les choses étaient claires.

Joseph Kabila fit ensuite incendier les immeubles de la télévision de son rival le plus sérieux Bemba, à plusieurs reprises, et brimmer les équipes de campagne de l'adversaire, et plusieurs meurtres furent signalés à travers le pays.

Conscient des insuffisances du Chef, son Directeur de Cabinet fit annuler le débat télévisé qui devrait se tenir à la veille du deuxième tour contre son challenger. Ce fut un scandal, mais la presse étrangère, supposée neutre, mais menée par la RTBF belge francophone, fut comme il fallait s'y attendre si partiale qu'on étouffa toutes les affaires scandaleuses à charge de sieur Kanambe. Vive Louis Michel, Vive la Belgique, Vive le Congo-Belge!

La Cour Supême de Justice, soudoyée (avait-elle le choix?), proclama enfin le candidat Kabila vainqueur de l'élection présidentielle en novembre 2006. Et le rival de Kabila, Bemba, se contenta de reconnaitre sa défaite, en révélant qu'il fut "contraint (par qui?) d'accepter l'inacceptable".

Joseph Kabila a été accusé par ses opposants de ne pas être congolais mais tanzanien (ou rwandais). Ces arguments n'ont pas été considérés comme recevables par la Cour suprême congolaise.

Kabila est à la fois le plus jeune président du pays, mais aussi le moins instruit des présidents africains et peut-être du monde.

vendredi 18 décembre 2009

Vie de KAMALA

Je suis un homme âgée de 19 Ans

jeudi 12 novembre 2009

activités du chef de l'etat

 Activités du Chef de l'Etat



 

Le Président de la République salue la victoire du TP Mazembe en Ligue des champions de la CAF 
A l’issue du match de la finale retour de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football disputé entre le TP Mazembe Englebert et l’équipe nigérianne de Heartland et remporté par les Mazembiens sur le score de 1 but à 0, le Président Joseph Kabila Kabange a salué l’exploit des joueurs locaux en leur adressant un message de félicitation.
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Le Président Joseph est arrivé à Lumbumbashi de retour à Harare 
Le Président de la république, Joseph Kabila est arrivé mardi à Lubumbashi de retour de Harare, au Zimbabwe, où il s’était rendu dimanche dernier en sa qualité de président en exercice de la SADC pour régler le différend entre Zanu-PF et l’opposition sur l’accord du partage du pouvoir.
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Maniema : Le Chef de l’Etat Joseph Kabila octroie 18 tracteurs agricoles à Kindu
Dix huit tracteurs ont été présentés à la population de Kindu par le gouverneur du Maniema, Didier Manara Linga, au terme d’une caravane de ces engins organisée de la gare de Kindu jusqu’au gouvernorat de province. C’est un don du Chef de l’Etat Joseph Kabila.
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RDC-RSA : Kabila et Zuma finalisent la 6eme grande commission mixte à Pretoria.
La 6eme grande commission mixte RDC - RSA qui se tient à Pretoria depuis le 27 se clôture ce vendredi 30 octobre. Le président congolais Joseph Kabila qui a fait le déplacement d’Afrique du Sud assiste, avec son homologue, Jacob Zuma, à la cérémonie.
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Crise au Zimbabwe : Morgan Tsvangirai sollicite l’implication de Joseph Kabila.
Le Premier ministre du Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, a rencontré jeudi à Kinshasa Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), pour "demander son implication" dans la crise politique de son pays, annonce une dépêche de l’AFP.
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Joseph Kabila a visité L’Institut des Bâtiments et Travaux Publics de Ngaliema réhabilité. 
Mercredi 14 octobre 2009, Joseph Kabila, initiateur du vaste programme pour la modernisation de la RDC accompagné du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire a visité l’Institut de Bâtiment et travaux publics, établissement scolaire universitaire déjà réhabilité et qui attend son inauguration dans les jours à venir.
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Le Chef de l’Etat a reçu les facilitateurs internationaux de la crise à l’Est de la RDC Obasanjo et M’Kapa 
Le président de la République a reçu en audience le week-end dernier à Kinshasa les facilitateurs internationaux dans la crise à l’Est du pays, les ci-devant anciens présidents nigérian Olusagun Obasanjo et tanzanien Benjamin M’Kapa venus lui signifier la fin de leur mission après constat de la fin de la guerre
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Joseph Kabila a assisté à l’investiture d’Ali Bongo, Président du Gabon.
L’investiture à la présidence de la République gabonaise d’Ali Bongo Ondimba, dont l’élection a été confirmée, lundi 12 octobre, par la Cour constitutionnelle, a eu lieu ce vendredi à Libreville.
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Entretien entre le Chef de l’Etat et le haut commissaire des Nations Unies aux réfugiés 
Le Président Joseph Kabila Kabange s’est entretenu, mercredi à Kinshasa, avec le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, sur le retour volontaire des réfugiés vivant en RDC et de la préparation au retour ainsi que de la réintégration des Congolais installés dans des pays voisins de l’Est du pays
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Nomination par le Chef de l’Etat de trois nouveaux ambassadeurs de la RDC respectivement au Canada, en Ukraine et au Vatican.
Publication par la présidence de la République d’une série d’ordonnances de nomination par le Chef de l’Etat de trois nouveaux ambassadeurs de la RDC respectivement au Canda, en Ukraine avec résidence à Moscou et auprès du Saint-Siège au Vatican.
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mardi 3 novembre 2009

rdc

La population congolaise prise au piège
Créé le 15.10.09 à 07h37
Mis à jour le 15.10.09 à 07h49 | 10  
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RDC - Une opération de l'armée, appuyée par l'ONU, met en péril les civils, selon les ONG...

La jeune femme est de dos, assise au pied d'un arbre. Elle raconte: «J'ai été violée en juillet, alors que j'allais acheter des vêtements pour mon mariage. Des hommes m'ont attrapée et emmenée en brousse. Ils m'ont menacée de mort, frappée et m'ont demandé d'enlever mes vêtements. Je l'ai fait, je n'avais pas le choix. Je suis restée cinq mois avec eux. Quand j'ai pu repartir, j'étais enceinte de cinq mois.» «Qui étaient ces hommes ?», demande l'intervieweur. «Des soldats des FARDC», l'armée congolaise, répond la jeune femme.

Ce type de témoignage, recueilli cet été par Human Rights Watch, est presque devenu banal dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Depuis janvier, «7.000 femmes et filles ont été violées, 1.000 civils ont été tués, et plus de 6.000 logements ont été détruits dans les provinces» du Nord et Sud-Kivu (Est), a dénoncé, mardi, une coalition de 84 ONG internationales et congolaises. En outre, «près de 900.000 personnes ont été forcées d'abandonner leurs maisons», portant à 2,2 millions le nombre de déplacés dans le pays en raison des violences.

Comment la situation a-t-elle pu empirer à ce point? Les ONG sont unanimes: l'opération militaire Kimia II, lancée en mai par le gouvernement congolais dans l'est du pays - soutenue par l'ONU et visant à désarmer les rebelles rwandais (FDLR) - est en cause. En chemin, des soldats congolais commettent «viols, pillages, travail forcé et arrestations arbitraires de façon systématique», accusent les organisations. Tandis que «les FDLR, attaqués par l'armée, mènent des représailles massives envers la population civile, un phénomène qui n'existait pas avant», s'alarme Nicolas Vercken, spécialiste de la RDC et membre de l'ONG Oxfam France-Agir ici.

Cette mise en garde intervient alors que se réunissaient, hier et aujourd'hui à Washington, les principaux pays partenaires et bailleurs de fonds de la RDC, dont la France. «On veut qu'ils méditent sur les chiffres et le nombre de victimes, poursuit Nicolas Vercken. On nous avait dit que tout irait mieux, et que les civils seraient mieux sécurisés. Ce n'est pas le cas. L'opération Kimia II est complètement ratée, il est temps de l'arrêter!»

Le 26 août, Alan Doss, le patron de la mission de l'ONU dans le pays (la Monuc, la plus grande mission onusienne déployée au monde), s'était pour sa part félicité du «bilan largement positif» des opérations militaires contre les combattants des FDLR. «On dit que la situation s'améliore, mais ce n'est pas ce qu'on constate sur le terrain, affirme un membre de l'ONG Première Urgence. Certes, il y a eu des progrès politiques, mais les problèmes humanitaires persistent et se multiplient.»

Avancée politique

En tête de ces avancées politiques figure le rapprochement, sous la pression internationale, entre les deux «frères ennemis» Joseph Kabila, président de la RDC, et son homologue rwandais, Paul Kagamé. Formalisé dans un accord signé le 5 décembre 2008, il avait donné naissance à une opération conjointe des armées des deux pays au Nord-Kivu, notamment pour démanteler les FDLR.

Kimia II a été lancée dans la foulée de cette première opération. Et si l'ONU a décidé de lui apporter son soutien logistique et son expertise, c'est «pour des raisons politiques: elle voulait appuyer le rapprochement Rwanda-RDC, analyse Nicolas Vercken. Le problème, c'est que, conformément à ce qu'on craignait, Kimia II ne fonctionne pas, et met la population en péril.» Les ONG internationales et congolaises appellent donc la Monuc à revenir à la mission principale de son mandat: protéger les civils.

La France, qui a nommé en juillet un représentant spécial pour la région des Grands Lacs, envisage d'accueillir «dans les mois à venir» une conférence internationale sur la RDC. Le conflit dans ce pays a déjà fait plus de 5 millions de morts en quinze ans. C'est le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.
Faustine Vincent 
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  NOUVELLES DE LA PROVINCE DU NORD-KIVU

Goma, le 07-06-2009 

Kimia 2 : 10 FDLR tués, armes et munitions récupérées au Nord Kivu 

C'est le bilan des opérations menées au début de cette semaine par les militaires FARDC dans les secteurs de Kalehe et de Kanune, dans le groupement d'Ikobo, groupement à cheval entre les territoires de Walikale et de Lubero. Les responsables militaires indiquent que ces deux localités sont désormais sous contrôle des soldats loyalistes. 

Séraphin Mirindi, porte-parole des opérations Est Kimia 2, revient sur le bilan de ces opérations : « Je crois que les opérations vont bon train. L'ennemi aujourd'hui est dispersé dans la nature et il n'y a plus un état major ou un quartier général des FDLR. Ils ont été détruits premièrement par les opérations Umoja wetu. Aujourd'hui, le prolongement Kimia 2 aussi a fait un grand pas dans la poursuite de l'ennemi. L'ennemi a maintenant opté pour la dispersion, il n'est plus visible, il n'est plus localisable parce que, comme vous l'avez constaté, nos militaires ont conquis les localités de Kanune et Kalehe, plus précisément dans le groupement d'Ikobo, c'est un groupement qui est à cheval entre les territoires de Lubero et Walikale » 

Concernant le bilan, le porte-parole des opérations Kimia 2 parle de 10 FDLR tués et de la récupération de plusieurs armes et minutions. 
Les responsables coutumiers du groupement d'Ikobo confirment ces informations. Ils affirment que les FDLR seraient en déroute vers la localité de Misambo, en groupement de Kisimba, dans le territoire de Lubero. 

 

La Rédaction

www.provincenordkivu.org


samedi 17 octobre 2009

VIGILANCE RDC kimia 2

VIGILANCE RDC

un lieu d'échange et de partage sur ce qui fait l'actualité en RDC. Nous souhaitons ainsi établir une passerelle entre les Congolais, les amis du Congo et tous ceux qui veulent oeuvrer pour influer sur la destination de la RDC.

17 octobre 2009

Muzito : Kabila s'implique personnellement

Le Premier ministre passera son énième examen sans couac. Il a les assurances du soutien du chef de l’Etat qui a donné des ordres précis à certains élus du peuple qu’il aurait reçus jeudi pendant 6 heures à la Cité de l’OUA


L’orage est passé. Le Président de la République, l’autorité morale de l’Alliance de la majorité présidentielle -AMP-, le chef de la Majorité, s’est personnellement impliqué ne voyant aucune raison majeure pouvant justifier l’humiliation de son Premier ministre. Le mot d’ordre de Kabila est enfin tombé. La consigne a été donnée à tous les députés AMP depuis quelques temps mais l’ultime recommandation a été donnée jeudi 15 octobre 2009 aux députés que le Président de la République a reçus à la Cité de l’OUA. Durée de la rencontre: 6 heures, ont affirmé des sources introduites à la Cité. L’ambiance était détendue. Les discussions se sont déroulées dans la convivialité. Autour d’un rafraîchissement. Avec l’appui assuré des partenaires de l’UDEMO, la Majorité -la discipline retrouvée, les rangs désormais ressoudés- va devoir affronter dans la sérénité l’échéance Budget 2010 et la motion Kanku, déjà vidée de sa substance par les débats déchaînés et francs qui ont eu lieu ces derniers jours à l’Hémicycle.

A l’allure où la représentation nationale a clôturé ses interventions auxquelles le chef du gouvernement Adolphe Muzito répondra ce vendredi 16 octobre 2009 dans l’avant-midi, il se dégageait déjà un large consensus pour la recevabilité du projet du Budget 2010. Parmi les mobiles, on cite ces félicitations lancées au Premier ministre et l’ensemble de son gouvernement par la majorité des groupes parlementaires de l’AMP et quelques députés de l’opposition lors de leurs interventions du haut de la tribune:«ce projet a été déposé dans le délai constitutionnel contrairement aux budgets des années antérieurs». S’il n’y avait plus d’inquiétudes côté Budget -le vote devant se faire à mains levées et le Parlement restant la seule autorité budgétaire, donc capable de refondre le projet sous examen-, l’inconnue demeurait le comportement de la Majorité, fissurée jusqu’il y a peu, face à la motion Kanku. Et là, Kabila a joué. Il a sauvé sa maison. Le président de la République, autorité morale de l’Alliance de la majorité présidentielle -AMP-, chef de la Majorité, s’est personnellement impliqué pour sauver son Premier ministre des griffes des députés. Démarche très justifiée, commente un député AMP d’autant que le chef de l’Etat ne trouve aucune raison pouvant justifier l’humiliation de son Premier ministre. Fidèle également aux alliances. Le mot d’ordre de Kabila est enfin tombé. La consigne a été donnée à tous les députés AMP depuis quelques temps mais l’ultime recommandation, elle, a été donnée à quelques heures du rendez-vous, jeudi 15 octobre 2009 à certains élus que le Président de la République a reçus à la Cité de l’OUA. Durée de la rencontre: 6 heures, ont affirmé des sources introduites à la Cité. L’ambiance était détendue. Les discussions se sont déroulées dans la convivialité. Autour d’un rafraîchissement. Ça s’est apaisé. L’orage est passé. Avec l’appui assuré des partenaires de l’UDEMO, la Majorité -les rangs désormais ressoudés- va devoir affronter dans la sérénité l’échéance Budget 2010 et la motion Kanku, déjà vidée de sa substance par les débats déchaînés et francs qui ont eu lieu ces derniers jours à l’Hémicycle.

Franc débat autour du remaniement

La coalition au pouvoir a déjà donné la consigne pour la recevabilité de ce projet. Elle a juré de faire bloc. Question de doter le gouvernement des moyens de sa politique pour la réalisation de cinq chantiers de la République. En plus, l’autorité budgétaire c’est le Parlement et non pas le gouvernement. Dans les couloirs du Palais du peuple, les observateurs notent que la motion déposée par le député Clément Kanku a été vidée de toute sa substance lors du débat sur l’exécution du budget 2009. On explique que le débat ne devrait en principe plus avoir lieu. Le Premier ministre a fourni des explications. Et les choses sont claires. Le gouvernement est tenu de faire la reddition des comptes à la fin de chaque trimestre devant la Cour des comptes.

Si Adolphe Muzito s’est bien préparé et a compris les enjeux, il lui appartient de réserver des arguments massues et des réponses calibrées qui rencontreront les préoccupations des députés quant à ce. Samedi 17 octobre journée programmée pour débattre de la célèbre motion de Kanku, ou une autre date à fixer, on risque d’assister à une plénière sans saveur. Plus rien ne semble inquiéter Muzito. Tout dépend de la manière dont Evariste Boshab procédera lors de cette plénière de samedi. En principe la question sur la recevabilité vide celle de l’exécution du budget 2009. Une manière d’agréer ce qui a été fait. Ceci pousse les observateurs à dire que la motion de Kanku sera vidée de toute sa substance Ici, des sources indiquent encore que Muzito a toutes ses chances de s’en sortir sain et sauf. Car pour que l’opposition fasse passer cette motion, il faut réunir 251 voix. Equation somme toute difficile au regard de l’unanimité quasi retrouvée dans les rangs de la coalition AMP-PALU-UDEMO. Reste que la Majorité devra organiser rapidement une autre rencontre pour débattre franchement du réaménagement ou du remaniement du gouvernement en tenant compte des revendications objectives et du poids politique de différents cartels. Le pire est passé.

Source : Africa News

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Oscar Kashala annonce son retour

Une première de Congonews à ses lecteurs. Le président national de l’UREC- union pour la reconstruction du Congo -Oscar Kashala, ne s’était pas encore exprimé dans les médias depuis son retour outre Atlantique aux lendemains des présidentielles de 2006. L’homme n’a pourtant pas mis un terme à son combat politique. De l’étranger où il se trouve, Oscar Kashala prépare son retour au pays. La rédaction de «CONGONEWS» l’a joint au Canada où il s’est rendu pour procéder à l’ouverture du siège de son parti. Interview.

Aux lendemains des élections présidentielles, vous êtes parti sans pour autant vous prononcer sur votre retour. A quand votre retour ?

Nous avons promis que nous serons bientôt en RD Congo. Les signes et l’effervescence constatés ces jours au pays sont de nature à confirmer notre retour imminent. Bien sûr que le président National de l’UREC est effectivement en route vers la RD Congo. Nous venons nous installer définitivement au pays car le devoir républicain nous y invite. Il n’y a point de doute là-dessus.

Les élections locales sont signalées à l’horizon 2010. Est- ce que l’UREC va les affronter?

Connaissez-vous déjà le calendrier électoral pour prédire ou confirmer que les élections locales auront bel et bien lieu en 2010 ? Y’a-t-il réellement de volonté politique dans le chef du Gouvernement pour organiser ces élections ? Pour vous apaiser, l’UREC est prête pour affronter et gagner les différentes échéances électorales qui pointent tant à l’horizon 2010 qu’en 2011 ; même si les conditions matérielles et juridiques de leur organisation ne sont pas encore réunies et ne nous rassurent pas encore totalement.

Et les élections générales en 2011. L’UREC nourrit des ambitions de se présenter malgré ce qu’elle a connu en 2006 ?

Nous ne cessons de le répéter ces derniers temps, l’UREC présentera des candidats à tous les niveaux des élections prévues en 2011, même aux présidentielles. Croyez-moi et soyez rassurés que nous travaillions durement pour les gagner. Ça sera une victoire de la maturité du peuple r-dcongolais.

Quelle lecture faites-vous de la gestion de la chose publique au pays ?

La question est très vaste et englobe autant de domaines qu’il faut des livres entiers pour y répondre d’une manière complète et satisfaisante. Néanmoins, je peux résumer ma réponse comme suit : Kabila et son gouvernement se sont engagés à agir au travers d’un plan de reconstruction du pays aux lendemains de leur investiture. Ce plan s’est principalement axé sur l’amélioration des conditions de vie de la population, la restauration de l’autorité de l’Etat, la réforme du fonctionnement de notre justice, de nos forces armées, des services de police, de renseignement.

Mais les chantiers sont en marche ?

3 ans après l’investiture de Joseph Kabila, tous les indicateurs socio-économiques et politiques sont au rouge. Je tiens à préciser que Kabila a reconnu son échec lorsqu’il a déclaré qu’il n’a toujours pas 15 personnes autour de lui pour faire avancer son agenda. La Constitution du 18 février 2006 a assigné aux institutions de la Troisième République un certain nombre d’objectifs : «1° assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat ; 2° éviter les confits ; 3° instaurer un Etat de droit ; 4° lutter contre toute tentative de dérive dictatoriale ; 5° garantir la bonne gouvernance ; 6° lutter contre l’impunité ; 7° assurer l’alternance démocratique ».

Pouvez-vous soutenir que les institutions de la République ne fonctionnent pas de manière harmonieuse ?

Certains exemples sont édifiants à ce sujet. Qu’on se souvienne de l’épopée du Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, contraint à la démission pour avoir fait une déclaration jugée inopportune par le Président de la République, et des autres membres du Bureau de l’Assemblée nationale, poussés à la démission, alors qu’aucun manquement ne leur était reproché. On n’est pas très loin de la raison du plus fort. Le dysfonctionnement des institutions a atteint son paroxysme. La RD Congo est le seul pays au monde où le Chef de l’Etat signe, sans s’en apercevoir, des ordonnances reprenant des noms de ses ministres comme fonctionnaires. Le pouvoir judiciaire a payé un lourd tribut du dysfonctionnement des institutions dû à la dérive dictatoriale. Des magistrats ont été nommés, promus, révoqués ou retraités sans avis du Conseil supérieur de la magistrature, au motif qu’il était impossible de le réunir. Les promotions ont été opérées sans respect des critères d’ancienneté et de cotation. Clientélisme ethnique ou politique. Le cas le plus fagrant est celui d’un jeune magistrat promu à la fonction la plus élevée dans la magistrature au détriment de ses collègues détenant une ancienneté de plus de quinze ans. Quid des magistrats révoqués sans avoir fait l’objet de poursuites disciplinaires devant le Conseil supérieur de la magistrature. Ces révocations collectives ont été décidées au mépris du principe de « l’individualité de la responsabilité disciplinaire ». On n’est pas très loin de « la tentative de dérive dictatoriale » contre laquelle il faut lutter, ainsi que l’exige la Constitution.

En vous entendre parler, sur le plan économique rien n’avance également ?

Le rapport «Doing Business 2010» de la Banque Mondiale paru le 18/09/2009 est très éloquent sur les résultats de la gouvernance de Joseph Kabila. La RD Congo, notre riche pays, occupe l’avant dernière place, soit la 182ème avant la République Centrafricaine. Un constat d’échec sur toute la ligne pour Kabila, son Gouvernement et le Parlement, qui ne se sont pas dotés des lois nécessaires à l’amélioration du climat des affaires. La bureaucratie, les tracasseries administratives, la corruption et d’autres antivaleurs s’installent confortablement au sommet de l’Etat et empêchent un afflux massif des investisseurs étrangers au pays. Tenez encore, lorsqu’ils sont installés au pouvoir en 2006, la monnaie était cotée pour 1$ = 436 à 450 Francs congolais. Aujourd’hui, elle s’échange au taux de 875 à 900 francs pour un dollar. La dévaluation est passée du simple au double, soit 200 %. L’effet d’entraînement de tous ces facteurs fait que le pouvoir (inexistant) d’achat du congolais varie autour du seuil de pauvreté. Que peuvent-ils promettre encore. Les éléments sus évoqués sont assez édifiants, à moins d’être un aveugle, pour se rendre compte que les détenteurs du pouvoir en RDC ont largement failli à leur mandat, transformant le maigre espoir suscité au lendemain des élections en un cauchemar digne d’un film de Woody Allen.

Qu’est-ce que l’UREC propose comme alternative ?

Nous, au sein de l’UREC, nous basons notre action politique autour des valeurs telles que l’excellence, la responsabilité, la recherche constante du bien être collectif du Congolais et de l’intérêt général du pays par la moralisation de l’action publique. Ce, par l’instauration d’un leadership de savoir-faire et de savoir être. Ces valeurs ne peuvent naturellement qu’être compatibles avec un environnement politique où règnent à la fois Démocratie Politique, Démocratie Economique, Démocratie Sociale et Culturelle ; et Etat de droit. Rien que la lutte effective et non des slogans contre la corruption, l’impunité, la gabegie financière et la moralisation de l’action publique, constituent des préalables pour créer un environnement psychologique permettant le redressement de la RDC.

De Gizenga à Muzito, le budget gravite autour de 5 milliards USD en ressources propres. Est-ce que la RD Congo peut réunir plus que ce montant ?

Tout a fait. Ce pays est capable de produire plus que cinq milliards des recettes pour l’Etat. D’abord, pourquoi le Gouvernement ne réussit-il pas à boucler un budget de cinq milliards. C’est simple. Il y a trop de prélèvements illégaux et irréguliers à la source de la part des autorités et de leurs protégés. Ensuite, il y a un laxisme et une opacité dans la gestion des ressources. Enfin, le Gouvernement semble se focaliser sur quelques trois ou quatre ressources, et laisse tomber toutes les autres. La RDC n’est pas un pays qui devrait avoir un budget de cinq milliards comme le Gabon qui a un peu plus d’un million d’habitant. Sachez que le rôle primordial d’un Etat est celui de percevoir l’impôt pour son peuple. L’Etat congolais n’y arrive pas. Cela est très regrettable. Cet aveu d’impuissance a été clairement exprimé dans les récents discours des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale lors d’ouvertures de la session de septembre 2009 du Parlement. Mr. Léon Kengo wa Dondo a fait une autopsie du budget 2008-2009 en indiquant pour illustration que le taux d’inflation prévue à 11,5% atteindra 31,2% en décembre 2009. Tout en poursuivant que, jusqu’à ce jour, l’Etat n’a pas encore pu réaliser la moitié des prévisions des recettes. Pourtant les dépenses engagées dépassent les recettes. Un tableau sombre qui n’est pas seulement lié à la crise financière mondiale, mais aussi à d’autres facteurs internes.

Lesquels ?

Comme la gestion de la chose publique. Doit-on encore se permettre de faire confiance à ces prédateurs installés au sommet de l’Etat et grassement servis par l’argent du contribuable et du patrimoine national congolais ?

A votre avis, est-ce que l’Est de la République demeure toujours un Far West en dépit des accords signés entre le gouvernement et les belligérants ?

Concernant ma lecture sur les alliances conclues entre les FARDC, les Forces armées rwandaises et ougandaises, je me dois à la vérité de dire que l’opacité qui entoure les accords conclus n’en facilite pas une analyse objective.

Comment ?

L’incapacité des tenants du pouvoir actuel à instaurer la paix et restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national est une évidence. La crise sécuritaire à l’Est de la RD Congo est une situation préoccupante et constitue une question qui doit être analysée de façon dépassionnée.

Comment l’UREC a perçu l’invitation des armées étrangères pour combattre les forces négatives ?

Pour nous, le fait que les autorités congolaises aient officiellement invité les armées étrangères à venir opérer sur notre territoire constitue déjà en soi une preuve de leur incapacité, de leur incompétence criante et leur impuissance à assumer pleinement leurs missions régaliennes sur l’ensemble de notre territoire national. On craint qu’une bonne partie de milices existantes n’ait de contreparties à Kinshasa. Ensuite, il y a lieu de relever que certains individus et ou institutions tirent bénéfice de l’instabilité dans ces territoires. C’est à ce niveau que l’UREC situe le jeu des alliances conclues entre la RDC et les autorités rwandaises et ougandaises.

Source : CongoNews

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Mbuji-Mayi : Ngoy Kasanji suspend le maire adjoint, 4 bourgmestres et leurs adjoints

Le gouverneur de province vient de suspendre le maire adjoint de la ville de Mbuji Mayi, 4 bourgmestres ainsi que leurs adjoints. Tous ces responsables administratifs sont accusés de détournement des deniers publics et de concussion. Le gouverneur de province s’est référé au rapport de contrôle de gestion effectué par une commission de l’assemblée provinciale

Selon les arrêtés pris par le chef de l’Exécutif provincial, le maire adjoint et ses bourgmestres sont mis à la disposition de la justice. Cette décision est prise dans le cadre de la lutte contre la corruption et le détournement des biens de l’Etat.

La première tête qui tombe c’est Marie Thérèse Tshisaka, maire adjoint de la ville. La commission lui reproche de n’avoir pas justifié plus de 15 millions de Francs congolais de taxe. Elle aurait aussi perçu un montant de plus 3 millions de Francs congolais. Des taxes ne relevant pas de la compétence de la mairie. Après l’arrêté du gouverneur, elle aurait subtilisé une moto Yamaha et un ordinateur, don de la coopération belge.
Le bourgmestre Ange Lusamba, de la commune de Djilu, est accusé d’avoir utilisé 7,5 millions de Francs congolais de la rétrocession. De même, le bourgmestre de la commune de la Muya, Ananiya Kabuya est frappé par la même mesure pour les mêmes faits. En revanche, Benoît Kazadi de la commune de Dibindi et sa collègue de Bipemba sont suspendus pour avoir dépensé plus de 15 millions de Francs congolais de la rétrocession. Toutes ces autorités sont mises à la disposition de la justice. Pour l’instant, on n’a aucune réaction de la part des accusés.

Source : Okapi

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Assemblée nationale : Muzitu revient pour la motion Kanku

Pas de répit pour Adolphe Muzitu. Si son projet du budget 2 010 a été déclaré recevable à la plénière de vendredi après ses réponses aux préoccupations des députés, le Premier ministre revient ce samedi à l’hémicycle du palais du peuple, cette fois-ci pour affronter la motion de défiance de l’opposition


Pour le député Clément Kanku, initiateur de la motion, le chef du gouvernement se caractérise par l’immobilisme et la mauvaise gestion des finances publiques. Ce qui a pour conséquence, entre autre, la dégradation des conditions sécuritaire, économique et sociale des populations congolaises. Ayant failli à la mission que lui a confiée le chef de l’Etat, le Premier ministre Muzito doit donc tomber, estime le député Kanku dont la motion est appuyée par une cinquantaine d’autres membres de l’Assemblée nationale, tous de l’opposition. Ceux-ci ont apposé leurs signatures sur le texte de la motion. Mais, si cette motion sera soumise au vote, il faudra une majorité absolue (251 voix) pour obtenir la déchéance du Premier ministre. A ce stade, la majorité parlementaire (l’Alliance de la majorité présidentielle, AMP) reste divisée sur cette éventualité. Selon des sources proches de cette famille politique, des concertations seraient en cours en vue de lever une option sur cette question et adopter ainsi une position commune. Du côté de l’opposition elle-même (elle est plurielle), il est difficile d’entrevoir une prise de position claire et unique, surtout qu’elle n’a pas jusqu’à ce jour un porte-parole constitutionnel.

Partira ? Partira pas ?

Dans ces conditions, pluseurs observateurs sont certains que l’opposition ira en ordre dispersé comme lors du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale en mars dernier après la démission de celui que présidait Vital Kamerhe. Quant à la majorité présidentielle, les mêmes observateurs disent qu’il n’y a pas à se faire des illusions sur la question. La discordance des vues ne serait qu’apparente, de façade, ou, à tout le moins, passagère dans une famille politique où la discipline est une règle d’or, soulignent certains analystes. Ils en veulent pour preuve, l’épisode Kamerhe. Bien que soutenu au départ par une bonne frange de la majorité présidentielle à la suite de sa prise de position en rapport avec l’entrée des troupes rwandaises dans l’Est du pays pour des opérations conjointes avec les FARDC contre les FDLR, un mot d’ordre de la hiérarchie a suffi pour qu’il soit lâché, et que le mécanisme de son remplacement soit enclenché tel que c’était voulu. Il en sera pareil avec l’affaire Muzito, parient ces analystes qui estiment que le successeur d’Antoine Gizenga ne partira que lorsque Joseph Kabila le voudra. Si telle n’est pas la volonté de l’autorité morale de l’AMP (ou pas encore), Adolphe Muzito ne sera pas ébranlé par la motion de défiance déposée contre lui par l’opposition.D'ailleurs, selon ceryains journaux de la place, un mot d’ordre aurait déjà été donné dans la majorité pour qu’elle fasse bloc contre cette motion.


source : Okapi

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Budget 2010 : jugé recevable, le projet envoyé en commission

L’Assemblée nationale a jugé recevable le projet du budget 2010, moyennant amendements. Le texte est envoyé à la commission économico financière pour un examen approfondi. Option levée par la plénière après que le Premier ministre Adolphe Muzitu ait répondu aux préoccupations des députés, rapporte radiookapi.net Le gouvernement Muzito devant les députés Dans sa réplique, le Premier ministre a donné un aperçu général des réalisations et des prévisions de son gouvernement à court, moyen et à long terme. Adolphe Muzitu a ainsi répondu aux préoccupations soulevées par les députés lors du débat général sur le projet de budget 2010 et de l’examen de l’exécution du budget 2009. Il a également promis d’améliorer du vécu du Congolais en tenant compte des recommandations faites par les députés. Le débat ainsi clos, l'Assemblée nationale compte apporter plusieurs modifications à ce projet sur la loi financière. En repérant notamment des ressources additionnelles et les mécanismes de mobilisation des recettes. - et en privilégiant certains secteurs jugés importants. Pour les députés, le parlement entend fournir un budget réaliste au gouvernement. Mais il reste à ce dernier de l’exécuter.

source : Okapi

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16 octobre 2009

Le chef d’état-major général de l’armée belge effectue une visite officielle en RDC

Le chef d’état-major général de l’armée belge, le général Charles-Henri Delcour, effectue, depuis hier jeudi 15 octobre, une visite de travail en République démocratique du Congo, a-t-on appris. L’objet de sa visite en RDC est de se rendre compte du travail abattu par des instructeurs belges à Kindu, dans la province du Maniema.

A l’étape de Kinshasa, le général Delcour devrait rencontrer le ministre de la Défense nationale, Charles Mwando Nsimba. Ce, avant de s’entretenir avec son homologue congolais, le lieutenant-général Didier Etumba.

Avant de se rendre à Kindu, l’agenda du chef d’état-major de l’armée belge avait prévu d’autres rencontres à Kinshasa, dont l’entretien avec le commandant des forces de la Monuc et le chef de la mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité en RDC (EUSEC-RDC).

Pour rappel, les ministres belge et congolais de la Défense, Pieter De Crem et Charles Mwando Nsimba, ont signé dernièrement à Bruxelles, un accord prolongeant le Programme de partenariat militaire (PPM) entre la RDC et la Belgique. Ce programme va se concrétiser par la poursuite de l’encadrement d’un bataillon commando déjà formé par des instructeurs belges.

DES PERSPECTIVES D’AVENIR

« La partie belge finalisera à Kindu, la formation de ce premier bataillon dès la fin de sa mise en place et accompagnera le suivi de sa mise en condition dans les domaines de l’entraînement, de l’administration et de la logistique en y déployant en permanence une équipe d’experts militaires », rapporte l’Agence Belga.

A noter que le bataillon d’intervention rapide doit être le premier des douze dont Kinshasa espère se doter en vue de la création d’une « force de réaction rapide » destinée à sécuriser son immense territoire, indique la source. Et d’ajouter : « Il devra être équipé de l’armement collectif, de moyens de transport et de transmissions-dont il est jusqu’ici largement dépourvu ».

La partie congolaise s’engage aussi à réhabiliter, avec un encadrement belge, le camp militaire de Lwama, près de Kindu, pour accueillir ce bataillon et à y construire des logements pour les familles des militaires en recourant à des spécialistes du génie déjà formés par la Belgique.

L’accord signé dernièrement définit aussi des perspectives pour les années 2010 et 2011, en fonction d’une évaluation des activités prévues pour cette année. La Belgique pourrait ainsi s’atteler l’an prochain à la formation d’un second bataillon commando et contribuer à la relance de l’académie militaire de Kananga, dans la province du Kasaï Occidental.

Le Royaume de Belgique est impliqué depuis 2004 dans la mise sur pied d’une nouvelle armée nationale en RDC, après la guerre d’agression de 1996-1997 et celle de 1998 à 2003. Pour cette fin, le gouvernement belge a déjà consacré quelque 40 millions d’euros.

Source : le Potentiel/Kinshasa

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Budget « Muzito »

L’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) vient de décider de renouveler sa confiance au Premier ministre Adolphe Muzito, en donnant le mot d’ordre à ses députés et sénateurs de le soutenir dans le débat autour du rapport sur l’exécution du budget 2009 et du projet de budget pour l’exercice 2010. Contre vents et marées.

Députés et sénateurs membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) ont été instruits de soutenir le Premier ministre Adolphe Muzito dans l’examen en cours, à l’Assemblée nationale, et plus tard, au Sénat autour du projet de budget 2010 pour l’exercice 2010.

« Malgré les divergences apparentes, observées dans les prises de position entendues lundi et mardi au Palais du peuple, les députés de la majorité parlementaire sont tenus de ne pas lâcher Adolphe Muzito », selon des sources concordantes. « Le projet de budget sous examen sera déclaré recevable et la motion initiée par l’opposition vouée à l’échec », ont-elles précisé.

Sans être dans les secrets de Dieu, elles croient savoir que la consigne viendrait de l’Autorité morale de l’AMP, qui ne voudrait par voir s’installer un climat de méfiance et de zizanie au sein de sa famille politique. « Les enjeux du moment, particulièrement au plan économique et financier, sont si importants que le moment ne semble pas propice pour fragiliser le gouvernement », rapportent-elles.

CLUB DE PARIS : NOUVEAU REPORT

Au fait, le soutien de la majorité à Muzito n’est nullement un « chèque en blanc ». Le débat général a largement démontré que même au sein de la famille politique du président de la République, la recherche de l’excellence est à l’ordre du jour. D’où ces observations pertinentes pour inviter l’Assemblée nationale à enrichir ce projet de budget.

Le souci de la majorité présidentielle est de permettre au Premier ministre de poursuivre les négociations avec les institutions de Bretton Woods dans la perspective de les rassurer. Au moment où le FMI et la Banque Mondiale s’illustrent par des tergiversations pour la signature d’un nouveau programme avec le gouvernement, la responsabilité politique exige de geler les passions politiciennes, même au sein de l’AMP, pour mieux resserrer les rangs et permettre au gouvernement Muzito de poursuivre les pourparlers avec les partenaires bi et multilatéraux. D’ailleurs, dans les couloirs du FMI et de la Banque Mondiale, l’on insiste que cet accord soit conclu avec le gouvernement Muzito au regard des avancées enregistrées jusqu’ici et la maîtrise du dossier, évitant ainsi de rentrer à la case départ.

Il convient de noter qu’entre le Fonds monétaire international (FMI) et la République démocratique du Congo, le divorce n’est pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, il subsiste encore quelques malentendus à dissiper, avant de renouer formellement au travers d’un programme triennal soutenu par ses services au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).

Au départ de Kinshasa le 18 août 2009 des experts du FMI, les deux parties ont convenu d’une feuille de route censée mener à fin mai 2010 la RDC au point d’achèvement de l’initiative d’allégement de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

Cependant, pour y arriver, le gouvernement congolais devait - à la date prévue du 15 septembre 2009 - s’expliquer devant ses créanciers traditionnels membres du Club de Paris. De l’avis du FMI, la discussion avec le Club de Paris allait porter sur un seul point, celui relatif aux amendements portés suivant un avenant sur le partenariat signé entre la RDC et un consortium d’entreprises chinoises.

A l’échéance, cette condition n’avait pas été remplie. Ce qui rendait impossible la rencontre avec le Club de Paris. La raison avancée, à cette occasion, se résumait au fait que sur les trois entreprises chinoises engagées dans le partenariat avec la RDC, une seule avait, avant cette date, signé l’avenant. Il en restait donc deux, empêchant ipso facto le Club de Paris de siéger pour trancher sur le cas RDC.

Selon la feuille de route de Kinshasa, les faits ont été alignés de telle manière que le Conseil d’administration - dernier à approuver l’accord formel avec la RDC - ne pouvait inscrire le cas RDC à son ordre après deux étapes préalables. Il s’agit de la rencontre avec le Club de Paris, suivie de la réunion mixte FMI-Banque Mondiale pour, sans doute, des questions communes à intégrer dans le programme en négociation.

L’échéance du 15 septembre 2009 n’ayant pas été respectée, le 21 octobre 2009 a été avancé comme date probable pour l’épreuve orale du gouvernement devant le Club de Paris.

Mais, comme toujours, tout dépendait de la promptitude pour la partie chinoise de signer l’avenant, selon les amendements proposés par le FMI.

A cinq jours de cette échéance, à Kinshasa, rien ne semble bouger dans le sens de la concrétisation de cette rencontre. Dans les rangs du gouvernement, silence radio, toute l’activité gouvernementale étant suspendue au débat général sur le projet de budget 2010, en cours à l’Assemblée nationale.

Par contre, plusieurs sources, généralement bien introduites dans les milieux gouvernementaux, font état d’un report de la rencontre de Paris en novembre. La nouvelle n’étonne pas, outre mesure. Car à Istanbul où il participait aux assemblées d’automne du FMI et de la Banque Mondiale, le ministre des Finances et chef de la délégation congolaise à ses assises, Athanase Matenda, a évoqué ce scénario.

A cette occasion, annonçait-il que sur les trois entreprises chinoises engagées dans le partenariat sino-congolais, une seule avait jusqu’au moment de sa déclaration, soit le 4 octobre 2009, signé l’avenant.

SOUTIEN DE RAISON

Craignant que la rencontre prévue courant octobre avec le Club de Paris ne soit avortée, le ministre des Finances a prédit : « Nous souhaitons que l’avenant soit signé au plus tard le 09 octobre pour permettre le traitement de ce dossier au prochain Conseil d’administration du FMI. Au cas contraire, l’échéance risque d’être repoussée au mois de novembre, avec des implications sur la date d’atteinte du Point d’Achèvement de l’Initiative PPTE ».

Outre l’avenant aux contrats chinois, les indélicatesses du gouvernement sur le plan budgétaire justifieraient les réserves exprimées par le FMI de renouer formellement avec la RDC.

Pourquoi alors ne pas adhérer à cette logique lorsque des sources diplomatiques renseignent qu’entre la Chine et le FMI, il ne subsisterait plus de divergences, l’essentiel des malentendus ayant été aplani au terme des discussions « secrètes ».

En Angola, en Côte d’Ivoire, ou plus près de la RDC, au Congo/Brazzaville, les entreprises chinoises s’activent sans que le FMI s’en émeuve. « En quoi le cas RDC ferait-il exception ? », s’interroge-t-on.

Les volte-face du FMI ne seraient-elles pas une manière d’affaiblir davantage la RDC ?

Si par ailleurs, le FMI n’a pas pu imposer son diktat, que manquerait-il à la RDC de résister, en empruntant courageusement le schéma qu’elle trouve propice à son développement, n’en déplaise à ses partenaires extérieurs, dont le FMI ?

Voilà pourquoi, le gouvernement du Premier ministre Adolphe Muzito, bien au fait des méandres de ce dossier et de tant d’autres jugés « très importants », devrait rester en place pour poursuivre les pourparlers en cours. Le problème est réel.

Source : le Potentiel/kinshasa

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15 octobre 2009

Muzitu attendu à l'Assemblée nationale sur fond de suspicions de corruption

MuzitoLe Premier ministre Adolphe Muzitu doit répondre, vendredi, aux préoccupations soulevées par les députés lors du débat général sur le projet de budget 2010 et l’examen de l’exécution du budget 2009. Au cours de cette séance, le projet de budget 2010 devrait être déclaré recevable ou non. Déjà certains membres de l’opposition crient à la corruption ; ce que rejettent la majorité


De fortes suspicions de corruption en vue d’achat des consciences des députés circulent à nouveau dans les couloirs du palais du peuple. Il est cependant difficile de savoir exactement si ces allégations se rapportent à la motion de défiance contre le premier ministre, matière qui est prévue le samedi, ou au vote sur la recevabilité du projet du budget 2010.

«Il y a une prime qu’on par rapport à la session budgétaire. Mais, ce qui est regrettable c’est de voir qu’il y a des députés qui perçoivent plus que les autres. Comment expliquer le surplus donné aux uns et pas aux autres ? Est-ce qu’il vient de la caisse de l’Assemblée nationale ? Je ne la pense pas. Je confirme que ces suspicions tendent vers une certaine logique de corruption, a soutenu le député Martin Mukonkole, membre de l’opposition.

Par contre, pour la majorité et certains membres de l’opposition, ces allégations sont montées de toutes pièces. Ces députés exigent des preuves tangibles. «Il n’y a pas corruption. En tout cas, je ne le crois pas ! Parce que le (résultat du) premier est de 170 (NDLR : députés favorables à l’examen préalable du projet de budget 2010) contre 169. Je ne vois pas à quel niveau il peut y avoir corruption tant le vote était serré. Ça signifie que beaucoup de gens ne sont pas d’accord. En principe, sous d’autres cieux, on tirerait déjà les conséquences de ce vote», a lancé pour sa part Gaston Musemena, de la majorité au pouvoir.

Ce n’est pas la première fois que des suspicions de corruption planent sur l’Assemblée nationale. Mais à ce jour, malgré des enquêtes parlementaires, aucune preuve n’a été fournie.

source : okapi

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Kinshasa : un nouveau bâtiment pour le bureau national de recensement

Le bureau national de recensement dispose de ses propres locaux. Il s’agit d’un bâtiment de cinq salles, réhabilité et équipé par le Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA) dans l’enceinte de l’Institut national de la statistique, à Kinshasa. Le coût de cette réhabilitation s’élève à 56.000 $US


Ce bâtiment a été inauguré, jeudi, par la secrétaire général au Plan. Elle a indiqué à l’occasion que la remise à neuf de ce bâtiment confirme la bonne évolution du processus recensement général de la population congolaise. Cette opération est prévue pour l’an 2011. Richard Dackam Ngatchou, représentant de l’UNFPA en RDC, a rassuré la secrétaire général au Plan de l’appui de son organisation. Il a indiqué que l’UNFPA s’engage à accompagner le gouvernement en apportant son appui technique de haut niveau dans le domaine du recensement. A cette occasion, il a remis un don de 2 jeeps Toyota 4x4 pour le bureau central de recensement et l’Institut national de la statistique.
Pour rappel, le gouvernement congolais a décidé de procéder à un recensement de la population à partir de 2010. Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, l'avait annoncé vendredi 11 septembre dernier. Cette opération va coûter près de 170 millions $ US. Plus de 60% de cette somme proviendra des partenaires étrangers. Ce recensement général est confié à l’Institut national de la statistique, sous la supervision du ministère du Plan. « Il est clair que nous souhaitons maintenant avoir des données fiables pour la reconstruction de notre pays. C’est comme ça que nous avons décidé effectivement de nous engager sur le deuxième recensement scientifique de la population après celui de 1984. Nous avons déjà bien entendu une phase préparatoire qui va aboutir en 2010 à un premier recensement pilote qui nous donnera déjà des résultats très intéressants à partir de juin – juillet 2010 et le recensement général se fera en 2011. Le gouvernement congolais va participer pendant les deux prochaines années à une hauteur qui devrait avoisiner 30 millions dollars américains. Et nous allons mettre en place tous les éléments d’un plaidoyer international, puisque nous savons que cette opération devrait coûter plus ou moins 170 millions de dollars américains », avait déclaré le ministre Kamitatu.
RDC : Mouvements des populations incontrôlés
A ce jour, la RDC ne dispose que des estimations sur sa population. Le dernier recensement national a été effectué en 1984.Les mouvements migratoires échappent ainsi au contrôle de l’autorité publique. Même au niveau des provinces, le recensement et le contrôle des mouvements des populations n’existent plus. La dernière tentative a été observée en mai 2008 à Lubumbashi, au Katanga. A l’époque, le maire de la ville de Lubumbashi, Floribert Kaseba, avait pris deux arrêtés pour contrôler les mouvements des populations au sein de sa juridiction. Ces arrêtés stipulaient que tout nouveau venu à Lubumbashi devait signaler sa présence à la commune pour recevoir une attestation de séjour. En cas de prolongation de son séjour dans la ville, l’intéressé ou sa famille d’accueil devait prouver qu’il disposait des moyens de survie conséquents.
Cette initiative avait soulevé un tollé dans les milieux de l’opposition politique. Pour le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo, Francois Mwamba, ces arrêtés préfiguraient un début de sécession dans la province du Katanga. D’autres analystes politiques avaient évoqué le caractère anticonstitutionnel de ces arrêtés. Finalement, ces arrêtés furent annulés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Denis Kalume.
Joint récemment par radiookapi.net pour commenter l’expulsion mutuelle des Congolais et des Angolais, Denis Kalume est revenu sur l’importance du recensement des populations. Il a estimé que ces opérations aux conséquences humanitaires dramatiques peuvent être évitées. Cela, si les deux Etats recensaient régulièrement leurs populations.

source : okapi

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Goma : Julien Paluku garde son poste, mais..

image_file_770La séance plénière consacrée à la motion de censure contre le gouvernement provincial du Nord-Kivu, Julien Paluku, s’est tenue jeudi dans la salle de la BDGL de Goma. Mais, cette motion n'a pas pu être soumise au vote, au motif que le quorum de 2/3 des députés présents requis n’a pas été atteint. Et du coup, la plénière a été suspendue

Seuls les 19 députés signataires de la motion contre le gouverneur du Nord Kivu, y compris les membres du bureau de l’assemblée provinciale, ont participé à la séance de jeudi. Le quorum de 22 députés présents requis par le règlement intérieur de cette institution n'a été pas atteint. Mais, cette assemblée a siégé tout de même.

Après la lecture de la motion, les six groupes parlementaires se sont succédés à la tribune pour un exposé d’environ 30 minutes. Leurs exposés ont, tous, tourné autour des détournements des deniers publics par l’exécutif provincial. Ils ont aussi relevé plusieurs failles du gouvernement provincial. Et dans leurs conclusions, les 6 groupes parlementaires, tous signataires de ladite motion, ont appelé leurs collègues au vote de la motion qui demande le départ du gouvernement provincial.

…pour combien de temps ?

Le Gouverneur a répondu aux préoccupations de l’ensemble des groupes parlementaires. Le débat est clos sur cette question et il ne reste plus que le vote. Certains députés se disent optimistes et n’attendent que la convocation d’une session extraordinaire.

«Il n’y a pas des batailles entre les deux institutions provinciales, ce n’est qu’un exercice démocratique», a déclaré de son côté le Gouverneur de province, Julien Paluku, serein. La population locale, pour sa part, qualifie ce qui vient de se passer de mise en scène.

L’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a donc clôturé officiellement, jeudi, la session ordinaire de septembre, essentiellement consacrée au budget. On ignore si la session extraordinaire voulue par les signataires de la motion de censure contre le gouvernement provincial pourrait être convoquée ou non.

Sur base d’un rapport de la commission d’enquête sur l’exécution du budget 2008-2009 de la province du Nord-Kivu, rendu le 08 octobre à l’assemblée provinciale, ces députés ont exigé la démission en bloc de tout le gouvernement provincial, accusé de détournements des deniers publics. M. Paluku a rejeté les accusations portées contre son gouvernement, reprochant à ce rapport beaucoup d’insuffisances.

Julien Paluku avait déjà été poursuivi par les élus provinciaux pour malversations financières, fin novembre 2007. Les groupes parlementaires du PPRD, du MCR ainsi que du DCF/COFEDEC avaient lancé, une motion de défiance contre lui. Selon un rapport de la commission économico financière de l’assemblée provinciale, présenté à cet effet, le gouverneur Paluku aurait à l’époque détourné plus de 372 000 USD des recettes perçues sur le droit de péage des routes dans la province.

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KIMIA 2

VIGILANCE RDC

un lieu d'échange et de partage sur ce qui fait l'actualité en RDC. Nous souhaitons ainsi établir une passerelle entre les Congolais, les amis du Congo et tous ceux qui veulent oeuvrer pour influer sur la destination de la RDC.

05 octobre 2009

Fizi : les Maï-Maï Yakutumba intègrent, enfin, les FARDC

fardcUne forte délégation de la Monuc et du commandement Kimia II était la semaine dernière à Fizi, dans la province du Sud-Kivu. Ce déplacement était lié au programme d’intégration au sein des Forces armées congolaises ( FARDC) des ex-combattants Maï-Maï du groupe Yakutumba. D’après le porte-parole de ce groupe, plusieurs de leurs hommes ont commencé à intégrer effectivement les rangs de l’armée nationale et participent même déjà à la traque des FDLR


Pour Asanda Mwenebatu, c’est là le résultat de la rencontre avec la délégation mixte Monuc commandement de Kimia II de la semaine dernière. « Notre souhait ardent était de voir la Monuc venir pour régler la question de principe d’accord par rapport à l’accord de principe sur l’intégration du groupe Yakutumba au sein des FARDC », a souligné le porte-parole de ce groupe. En effet, Asanda Mwenebatu reconnaît que la présence des délégués de la Mission onusienne à la rencontre de Fizi a contribué surmonter les obstacles qui ont fait traîner le processus d’intégration des Mai-Mai Yakatumba au sein de l’armée nationale. Concernant la participation de ce groupe aux opérations de KImia II, la même source a précisé que ce n’était pas une conditionnalité, mais un acte de loyauté.

Les préalables du groupe ont-ils été remplis ?

De son côté, le porte-parole des opérations Kimia II dit apprécier la décision du groupe Yakutumba. Mais, au départ, le groupe Yakutumba qui avait déclaré son intention, dès le lancement des opérations militaires contre les FDLR dans le territoire de Fizi, avait posé des préalables pour son implication totale dans ce programme. Il réclamait le commandement des opérations dans Fizi, un territoire qui était sous son contrôle et l’évaluation des accords signés avec le gouvernement le 23 mars à Goma, au Nord-Kivu, dans le cadre du programme Amani, que le groupe estimait qu’ils n’étaient pas respecté par les autorités gouvernementales. Concernant le commandement des opérations revendiqué, le commandant de Kimia II, le colonel Delphin Kahimbi ne voulait pas en entendre parler. Pour lui, ce groupe Maï-Maï n’avait qu’à se soumettre, comme tous les autres groupes armés, et à présenter ses combattants armés pour leur intégration au sein des FARDC. Et d’après la même autorité militaire, les responsabilités revendiquées par le groupe Yakutumba devraient être proportionnelles au nombre de combattants présentés.

Autre revendication des Maï-Maï Yakutumba qui était partagée par tous les autres groupes signataires des accords du 23 mars, c’était l’exigence de la reconnaissance préalable au sein des FARDC des gardes de leurs officiers avant tout déploiement. La question avait été posée en août dernier pour un groupe d’officiers supérieurs FARDC sortis fin juillet du centre de regroupement de Luberizi dans la cadre du programme Amani. Issus de différents groupes armés signataires des accords dont le groupe Yakutumba, ces officiers avaient été déployés à Nyamunyunyi, dans le territoire de Kabare. Ils refusaient de s’engager dans les opérations militaires contre les FDLR avant la confirmation officielle de leurs grades. Et à cette revendication, le même colonel Kahimbi avait répliqué que l’armée classique avait ses règles et respectait un certain nombre de principes universels. Donc, que chacun des hommes en présence serait apprécié et bénéficierait d’une fonction au regard de ses capacités et son savoir faire sur le terrain.

L’évolution positive reconnue par les responsables de ce groupe qui confirment l’intégration de leurs éléments au sein des FARDC signifie-t-il que les préalables qu’ils avaient posés ont-ils été remplis, ou c’est plutôt le groupe qui s’est incliné à la position du colonel Delphin Kahimbi ?

Fin à une administration parallèle ?

L’intégration du groupe Yakutumba qui contrôlait le territoire de Fizi met-elle fin à une administration parallèle qui s’observait dans certains groupements de ce territoire ? La question vaut son pesant d’or d’autant plus dans le groupement de Babwari, à 60 kilomètres d’Uvira, les éléments du groupe Yakutumba étaient accusés notamment de percevoir en même temps que les services de l’Etat, les taxes. Le groupe imposait des taxes dans plusieurs domaines, entre autres, l’élevage, l’immigration, la navigation et l’environnement.

Posté par Kongolais à 20:42 - Actualités politiques - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

kimia II

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    Kimia II, Joseph Kabila à Walungu...
    2 min 40 s
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    Echos de l´opération Kimia II 1/3
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